Un violoncelliste-compositeur

Dominique de Williencourt représente magistralement l’Ecole française du violoncelle. Il renoue avec la grande tradition des musiciens en s’affirmant à la fois comme violoncelliste et comme compositeur. Conseillé par Zino Francescatti et disciple d’A. Navarra, Ph. Muller, M. Bardon, M. Rostropovitch, il s’inspire de ses voyages insolites dans les déserts du Sahara, d’Asie centrale, aux Etats-Unis, en Inde ou dans le Caucase pour composer des œuvres aux titres évocateurs : En Mémoire Tragiquement Optimiste, c’est le titre du concerto pour violoncelle de son 2ème CD monographique sur L’influence russe (EA 1310). En 2019, il se projette dans la composition d’un Opéra L’Apocalypse d’Icare, opus 36 (création prévue en 2024).

Nommé Président de l’Association reconnue d’utilité publique “Pour que l’Esprit Vive” de 2006 à 2015, il a initié un lieu de résidence d’artistes parrainé par l’Académie des Beaux-Arts à Paris, et des Rencontres Musicales à l’Abbaye de La Prée (36, Indre) avec Nicolas Bacri. Directeur musical, il organise de nombreuses productions, notamment les Croisières La Musicale de Williencourt-Intermèdes depuis 1994.

Un violoncelliste

Dominique de Williencourt représente magistralement l’école française du violoncelle. Conseillé par Zino Francescatti et disciple d’A. Navarra, Ph. Muller, M. Bardon et M. Rostropovitch, il parcourt le monde avec son violoncelle et s’inspire de ses voyages dans les déserts du Sahara, du Caucase, d’Asie centrale, aux Etats-Unis ou en Inde pour composer des œuvres aux titres évocateurs : En Mémoire Tragiquement Optimiste, c’est le titre du concerto pour violoncelle de son 2ème CD monographique sur L’influence russe (EA 1310).

Nommé Président de l’Association reconnue d’utilité publique “Pour que l’Esprit Vive” de 2006 à 2015, il a initié un lieu de résidence d’artistes parrainé par l’Académie des Beaux-Arts à Paris, et des Rencontres Musicales à l’Abbaye de La Prée (36, Indre). Directeur musical, il organise de nombreuses productions, notamment les Croisières La Musicale de Williencourt-Intermèdes depuis 1994.

  • Olivier Duchesne – La Lettre du Musicien
    Superbe élégance… Sonorité personnelle, archet vif, souple ou léger, chant legatissimo cantabile, technique souveraine…
    Olivier Duchesne – La Lettre du Musicien
  • J.L. Petit – Concerts à Paris
    Les Rococo… un naturel parfait… une véritable prouesse... Le concert se termine en apothéose avec son opus 16, EMTO…
    J.L. Petit – Concerts à Paris
  • Michel Le Naour – Concertclassic.com
    Le public se presse pour assister au concert… Elégance, dosage des nuances, souplesse d’archet et fluidité naturelle... Un dialogue fervent et intimiste…
    Michel Le Naour – Concertclassic.com
  • Xavier Rey, Classica
    Une articulation nette et précise, une intonation sans faille, des phrasés de grande noblesse et une sonorité chatoyante et limpide.
    Xavier Rey, Classica
  • Jean-Yves Clément, écrivain
    Soleil noir de Paris… Intense et poignante, ton œuvre EMTO est tragique et magnifique.
    Jean-Yves Clément, écrivain
  • Frédéric Gaussin, La Lettre du Musicien
    Distingué, passionné… admirable…
    Frédéric Gaussin, La Lettre du Musicien

Une carrière internationale

Il est membre du jury de prestigieux Concours internationaux, Concours Chostakovich en Russie, Concours Navarra en France et Président du jury du « Classic strings International Competition » à Dubai en mai 2022. Il a été nommé professeur au conservatoire CRR de Paris dès 1984 et donne régulièrement des master-classes au Japon, aux USA, en Europe, en Russie, en Chine où il a été nommé professeur invité d’honneur en 2016 (Bailu-Sichuan) et, en 2010, citoyen culturel d’honneur de la Ville de Sébastopol (Ukraine).

Il a été nommé Chevalier de l’Ordre National du Mérite. Il a reçu le Grand Prix de l’Académie du disque, il a enregistré de nombreux chefs d’œuvre, notamment Bach, Beethoven, Brahms, Dvorak, Schumann... et un vibrant hommage à Debussy en 2018 (EA 1712). Un CD de Rhapsodies hébraïques (E. Bloch, M. Bruch, J. Williams) sort en 2021 (VOC 9585). En septembre 2021, il enregistre sa 2ème Intégrale des Suites de J.S. Bach à la Radio et en direct à la Télévision nationale bulgare au Summer International Festival of Varna (Bulgarie). Un CD LIVE est prévu en 2023.

Une carrière internationale

Il est membre du jury de prestigieux Concours internationaux, Concours Chostakovich en Russie, Concours Navarra en France, et a été nommé professeur au conservatoire CRR de Paris dès 1984. Il se consacre à la carrière internationale et donne régulièrement des master-classes au Japon, aux USA, en Europe, en Chine où il a été nommé professeur invité d’honneur en 2016 (Sichuan).

Il a été nommé Chevalier de l’Ordre National du Mérite ainsi que citoyen culturel d’honneur de la Ville de Sébastopol (Ukraine). Il a reçu le Grand Prix de l’Académie du disque et a enregistré de nombreux chefs d’œuvre, notamment un vibrant hommage à Debussy en 2018 (EA 1712).

Impressions d’une auditrice suite à l’un de ses concerts au Théâtre des Champs-Elysées à Paris :


Averse d’automne

Soir d’octobre. Sur la scène, les violons et les altos allument leurs feux d’acajou. Du premier balcon, leurs courbes rousses font penser aux feuilles d’automne qui, dehors, habillent pour quelques jours encore les arbres de Paris.
Devant, vertical et vibrant, le violoncelle attend. Il les laisse partir, lui ouvrir le chemin, annoncer sa venue peut-être. Et puis il les rejoint.
C’est un fil qui ondoie, s’enroule et se déroule au gré du vent d’automne. Tellement soyeux qu’on voudrait pouvoir le caresser du bout des doigts. Mais c’est l’oreille qu’il vient frôler. L’oreille et le cœur.
L’archet s’ébat, vivace et primesautier : il gambade, il taquine les violons, il escalade et dégringole la gamme avec entrain... Un bourdonnement d’abeille nous rappelle que l’été n’est pas si loin. Le fil de soie semble aller où il veut, il vagabonde avec une tranquille liberté ; peut-être même s’aventure-t-il dans des arabesques non écrites, inventées dans l’instant qui palpite.
Mais on va vers l’hiver. L’orchestre parfois se tait. Ne reste plus alors que le chant du violoncelle, grave et profond, qui occupe tout l’espace puis s’étire jusqu’au murmure. Un silence, une corde pincée... la salle frissonne.
Le fil de soie ne l’a entraînée là que pour mieux la faire chavirer, dans cette valse lente, suspendue, déchirante. Tiens... il pleut. Une goutte est tombée sur ma main. Et puis une autre, et une autre encore. La voix du violoncelle pleure et moi aussi. Merci, Dominique, pour cet instant si pur.


Sophie GUILLOU, écrivain